Graffiti Art numéro 37

4,35 

La saisissante pièce de D*Face qui figure en couverture de ce numéro et sera prochainement présentée à la foire Urvanity à Madrid, résume bien notre état d’esprit en ce début 2018.

 

De quoi s’agit-il ? De s’alarmer des désordres du monde tout en conservant une certaine dose d’ironie cinglante. Une sorte d’esthétique du désespoir combatif

 

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Alors pour cette nouvelle édition, nous repartons dans la rue. Back to the streets, avec Bahia Shehab , actrice et témoin de la révolution égyptienne à travers ses pochoirs militants. Back to the streets, avec lan Strange et ses constructions naufragées, prélude, osons-nous l’espérer, au réveil de la conscience politique des banlieues américaines. Back to the streets , avec Cranio et ses ” bons sauvages ” qui se poilent en pagayant dans la colonisation consumériste de l’Amérique du Sud. Back to the streets encore, avec Kashink et son jeu de genres.

 

Et puis, en forme de paradoxe, une interview de Felipe Pantone qui nous propose un futur de vitesse et d’électricité en triturant des images inspirées d’antiques tubes cathodiques. La nostalgie ? Oui, aussi.

 

Quand Maxime Drouet nous emmène dans ses trains joliment ” vandalisés ” ou quand nous découvrons JonOne proprement ” muséifié “·

 

Petite note enfin à propos d’un publi-reportage consacré à Richard Orlinski, un garçon qui nous inspire de l’affection  pour tout un tas de raisons trop longues à expliquer ici. Alarme et ironie.

 

Bonne année à tous.