Graffiti Art numéro 8

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L’engouement pour le graffiti et le street art n’a jamais été aussi fort. Avec plus de mille visiteurs par jour en moyenne, l’exposition “Né dans la rue” à la Fondation Cartier en est la preuve. Elle est d’ailleurs prolongée jusqu’en janvier, fait rarissime. Il faut dire qu’aucune autre exposition n’y a rencontré un tel succès. Pas même celle de Takeshi Murakami !

Les choses bougent, on le sent, mais dans quel sens ? Les galeries et les artistes se revendiquant “art urbain” surgissent comme des champignons en automne. Et on ne compte plus ni les expositions, ni les ventes aux enchères consacrées à ce courant. On fi ni par s’y perdre un peu. Difficile de savoir ce qui est authentique ou ne l’est pas, surtout en ces moments de profusion où certains s’autoproclament “spécialistes”, alors que peu de temps auparavant, ils n’avaient encore aucune idée de ce qu’est un tag.

Pire encore, l’intérêt du marché de l’art pour le graffiti transforme certains en véritables “machines” à produire du street art. Le concours de médiocrité est lancé… Et certains marchands s’en délectent ! Dommage pour les artistes, les vrais, qui depuis dix ou vingt ans peignent quotidiennement dans leur atelier. Vigilance donc si vous faites vos premiers pas dans l’univers de l’art urbain, ouvrez les yeux et renseignez-vous.

Nous espérons que ce huitième numéro de Graffiti Art magazine avec sa nouvelle formule (maquette évoluée, plus de pages, nouvelles rubriques…) vous fera oublier le retard de sa parution et vous fera découvrir la richesse de cette culture. Culture que nous défendons depuis notre premier numéro.

Et ce, grâce à vous, de plus en plus nombreux à nous suivre. Continuez à en parler autour de vous !

 

Uniquement disponible en version Numérique